Sangedeh

Après encore presque 2 heures de route, nous arrivons dans le village où mes amis ont loué une maison pour le week-end. C’est magnifique. Calme, pas de pollution, le ciel est bleu, il fait doux et nous avons une magnifique vue sur les montagnes. La maison est constituée de deux très grandes pièces. Nous préparons le déjeuner, nous installons tout ce qu’il faut sur la terrasse et nous passons à table.

Dans l’après-midi, après avoir fait la sieste, nous allons faire un petit tour. Ensuite, quand nous revenons, je prends mon livre, un verre de thé et vais m’installer sur la terrasse. Je resterai bien ici pour quelques jours, loin du bruit et de la pollution de Tehran.

Chacun vaque à ses occupations, balade, papotage, sieste, cueillette de fruits.

Vient l’heure de l’apéro, le barbecue est allumé pour faire cuire quelques kebabs. Cela sent bon, tout cela est accompagné de jus de fruits plus ou moins corsés en fonction des goûts. Une shisha est allumée.

Un peu de mélancolie, car je suis en train de penser que c’est le dernier grand week-end avec ma famille iranienne. Avec mon amie, on se repasse tout ce que l’on a fait ensemble depuis un peu plus d’un an. Elle me dit qu’il faut que je lui promette absolument de revenir les voir, elle et sa famille, tous les ans. Très sincèrement, j’espère que je pourrais, Inch Allah.

L’heure du dîner arrive, la maman de mon amie a encore fait des merveilles. Ensuite, nous faisons la vaisselle et après avoir papoté un moment, il est temps d’aller se coucher. Nous installons les matelas et les couvertures, les hommes dans une pièce, les femmes dans une autre. Il fait un peu frais, mais une fois sous les couvertures, je ne mets pas longtemps à m’endormir.