Festival du Film International de la Rochelle
Depuis quelques
années, je vais à la Rochelle, la dernière semaine de juin, première de juillet
pour assister au Festival International du Film de La Rochelle.
Semaine durant
laquelle je me transforme en cinéphage, en moyenne, je vois 4 à 5 films par
jour.
Films de tous
horizons, rétrospectives, hommages.
Cette année, c’est la
38ème édition et il a lieu du 2 au 11 juillet.
Ce que j’aime dans ce
festival, c’est que l’on a pas besoin d’accréditations pour voir ou revoir tel
ou tel film, juste un peu, parfois beaucoup de patience pour s’installer dans
la Grande Salle ou bien la Salle Bleue de la Coursive, ou dans l’une des 4
salles du Dragons.
Comment cela se
passe ?
Très simple, j’arrive
le samedi. Ma carte permanente et mon catalogue m’attendent. Et là, tout
commence.
1ère étape
Faire son programme !!!
Exercice difficile qui consiste à
feuilleter le catalogue, cocher les films à voir « Absolument », « Éventuellement »
et les « Hum, ça a l’air bien ». Ensuite, vérifier les jours et
heures de passage et on gribouille son programme. Au bout d’un certain temps, YES,
j’ai un programme qui tient la route, avec quelques pauses quand même, histoire
d’aller déguster un grand plateau de fruits de mer.
2ème étape
Croisement avec le programme des amis
et là les premières ratures apparaissent car on veut voir le même film, mais on
l’a programmé à des séances différentes ou bien, comme dans la bande, il y a
des cinéphiles avertis, « oh là, là, tu n’as pas programmé celui-ci. Il
faut que tu le vois ABSOLUMENT ». Aïe, les gribouillis sont là.
3ème étape
Deuxième phase gribouillis. Certains
sont allés voir des films que j’avais programmé et là, cela peut être « Ni
va pas, la qualité de la copie est nulle », « c’est pas terrible,
choisis autre chose » ou carrément « c’est nul ». (On est
beaucoup à avoir les mêmes goûts J)
4ème étape
Troisième phase de ratures. Certains
ont vu des films absents de ma liste et là, c’est « Il faut absolument que
tu le vois, c’est génial », « A ne pas louper, il ne reste plus qu’un
passage » et c’est bien sûr à une séance où j’avais déjà mis quelque
chose.
5ème
étape
Tout au long du festival, quand vous
attendez dans les films d’attente, vous papotez et vous entendez des avis sur
tel ou tel film, donc re-gribouilli
Bon, au final, vous avez un petit torchon, car en plus chaque soir, vous remettez le nez dans le catalogue, dès fois que vous auriez loupé quelque chose.
Si j’ai programmé un
film à 20h et un autre à 22h, il arrive parfois que celui de 22h saute, car
celui de 20h était tellement fort qu’il nous faut un temps de récupération
autour d’un verre pour discuter de tout ça. Cela peut aussi être l’inverse, une
seule programmation, on croise certains qui y vont et hop, on se joint à eux.
LIBERTÉ TOTALE !!!!!!!!!!!!!!!!
Un de mes moments
préférés, c’est la dernière nuit, la fameuse « Nuit Blanche », on
s’installe dans la Grande Salle de la Coursive pour 5 films sur un thème ou
bien hommage à un acteur ou une actrice. La dernière que j’ai faîte, il y a 2
ans, c’était « Nuit Blanche à Marlène Dietrich » avec entre autre le
célèbre film « L’Ange Bleu ». En général, le quatrième film, je n’en
vois pas beaucoup. J
Dernier film, dernier
générique, rendez-vous l’an prochain mais avant de se quitter, on se retrouve
sur le port pour un petit déj. avec le soleil qui se lève.
Cette année, il y aura l’intégralité des films d’Elia Kazan (« Un tramway nommé Désir », « A l’Est d’Eden », …), les films de Greta Garbo et des films de jeunes cinéastes indiens, entre autres.
Et catastrophe, car je serai à Douala, je ne rentre que le 9
juillet, en plus ce sera la dernière semaine de ma mission, donc pas possible
de poser des vacances.