La route, la VIE

Retour vers Douala en passant par Dschang. Encore de très beaux paysages qui avec les lumières du soir, seraient pour mon amie peintre Izys, une véritable source d’inspiration.

Sur les bords de la route, nous croisons de nombreux femmes, hommes, enfants qui reviennent des champs lourdement chargés, des enfants qui vont ou reviennent de chercher de l’eau. Les charges sont soient portées sur la tête, équilibre qui paraît précaire parfois et bien, non, tout le monde marche d’un bon pas. D’autres ont rempli des petites charrettes. Quand ce sont des enfants, ils peinent dans les côtes et ils souffrent aussi dans les descentes pour retenir leurs charrettes qui sont parfois bien plus lourdes qu’eux.

Mais ce qui est extraordinaire, c’est que quand vous arrivez à croiser un regard, vous avez toujours droit à un sourire. Dans les villes et villages, il y a de très nombreux dos d’ânes pour éviter les accidents. Il faut quant même être sur le qui-vive car un enfant qui traverse, une moto qui sort d’un chemin sans rien regarder, c’est courant.

 La nuit tombe tout doucement, les montagnes se découpent dans le lointain et Douala est encore loin …

Une fois la nuit tombée, quand vous traversez la campagne et les villages, vous apercevez des petites lumières de ci, de là, des petits bouts de vie.